La vérité choquante sur la pénurie de soins infirmiers aux États-Unis
Ce n’est un secret pour personne que les infirmières travaillent dur. Le profane frissonnerait lors des longs quarts de travail que la plupart des membres du personnel médical connaissent, mais les infirmières le prennent sans cligner des yeux. Ils administrent continuellement des médicaments, s’enregistrent auprès des familles, défendent leurs patients et travaillent avec une équipe médicale pour obtenir les meilleurs résultats possibles dans un système médical alambiqué. Dans des histoires de partout au pays, les infirmières partagent des journées où elles n’ont pas de pause déjeuner, ont des patients sur des civières dans les couloirs et sautent d’un département à l’autre pour compenser les pénuries de personnel. En bout de ligne, il y a (ou il y aura) une pénurie de soins infirmiers. Comment résoudre le problème?
Les États-Unis connaissent une pénurie massive de soins infirmiers, et le problème ne fait que s’aggraver. En raison de l’afflux de patients dans notre système de santé, de la retraite des baby-boomers et des goulots d’étranglement en matière d’éducation, les postes d’infirmières ne sont pas pourvus assez rapidement pour répondre à la demande. Bien qu’à première vue, cela puisse sembler être une simple équation de l’offre et de la demande, la cause réelle et l’effet projeté sont beaucoup plus compliqués. Sans intervention à plusieurs niveaux, le problème ne disparaîtra pas.
Qui a un Impact sur la Pénurie de Soins Infirmiers?
De toute évidence, le fardeau d’une pénurie de soins infirmiers a un impact sur les infirmières qui travaillent sur le terrain. À mesure que de plus en plus d’infirmières prennent leur retraite ou changent de carrière et que moins d’infirmières entrent sur le terrain, le travail s’accumule sur celles qui restent au travail.
Lorsque la Loi sur les soins abordables a été adoptée, elle a permis à un plus grand nombre d’Américains d’accéder aux services de santé et, par conséquent, a augmenté le nombre de patients demandant des soins. Selon l’Université Bradley, 92% des salles d’urgence signalent une surpopulation de patients. Cela se traduit par une augmentation des temps d’attente pour les patients, mais cela signifie également plus d’évaluations pour les infirmières et une pression plus élevée pour traiter les patients efficacement.
Les infirmières à mains courtes sous pression courent un risque plus élevé de faire des erreurs. Une étude réalisée au Danemark a révélé que les taux de réadmission augmentaient à mesure que le personnel infirmier diminuait, indiquant que les patients étaient sortis prématurément ou n’avaient pas été entièrement traités avant d’être renvoyés chez eux. L’étude a également noté que les patients dans les maisons de retraite, où l’attrait de l’emploi infirmier n’est pas aussi fort que dans les hôpitaux ou les cliniques, ont vu une augmentation étonnante de 13% du taux de mortalité des patients plus âgés.
Les patients souffrent évidemment lorsque les infirmières ressentent les effets chronophages du manque de personnel. Alors que notre population continue de vieillir, le pronostic semble sombre: plus de 80% des adultes de plus de 65 ans ont au moins une maladie chronique. Plus de 65% en ont deux. Les baby-boomers continuant de vieillir, le pourcentage de la population nécessitant des soins réguliers continuera de faire pression sur les professionnels de la santé.
Les médecins constatent également la souche. Les compagnies d’assurance et les hôpitaux créent un équilibre impossible où les médecins doivent réduire le temps qu’ils passent avec les patients afin de maintenir un résultat rentable. Les infirmières ressentent la tension à mesure qu’une plus grande partie de la charge de travail leur est transférée, ainsi que la collecte de tous les éléments manquants pertinents des antécédents de santé du patient qui n’ont peut-être pas été divulgués au médecin.
La pénurie de soins infirmiers a également des impacts financiers sur les établissements de santé. Les salaires des infirmières doivent être compétitifs pour attirer les candidats. Alors que la pénurie alimente l’épuisement professionnel et la frustration des infirmières, les taux de roulement augmentent, ce qui coûterait au moins 4,2 millions de dollars par an à l’industrie de la santé.
Pourquoi y a-t-il une pénurie de soins infirmiers?
Alors que les praticiens, les patients et les établissements illustrent qu’il existe un besoin incontestable d’infirmières, ce n’est pas par manque d’intérêt. Les infirmières potentielles qui cherchent à entrer sur le terrain rencontrent un lot d’obstacles qui rendent le besoin de soins de santé beaucoup plus difficile.
Obstacles éducatifs
Les étudiants semblent avoir un intérêt élevé pour les carrières en soins infirmiers. Ils paient bien, ont une forte sécurité d’emploi prévue et permettent aux praticiens de faire un travail significatif — toutes les qualités que les milléniaux ont exprimées sont importantes.
Cependant, comme les candidats pleins d’espoir envoient leurs relevés de notes, beaucoup sont refusés ou inscrits sur la liste d’attente. Certaines écoles ont même supprimé la liste d’attente en raison d’une demande excessive qui oblige les étudiants à attendre des années avant leur inscription.
L’un des principaux facteurs limitatifs de la formation en soins infirmiers est le faible nombre de professeurs — il n’y a tout simplement pas assez d’enseignants pour éduquer les infirmières potentielles. Non seulement cela, mais l’âge médian de la faculté actuelle se situe dans les années 50, ce qui signifie que beaucoup d’entre eux chercheront à prendre leur retraite dans peu de temps.
Il est difficile d’attirer plus de professeurs dans les écoles, car pour occuper un poste d’enseignant, une infirmière doit avoir un niveau d’éducation supérieur, être une experte dans son domaine et, souvent, être prête à subir une réduction de salaire. Pour certaines des grandes écoles, il peut être possible de fournir une incitation financière suffisante pour quitter un poste clinique et déménager pour enseigner, mais pour les établissements plus petits, privés ou ruraux, le fardeau financier peut être trop lourd. Sans infirmières éducatrices dans les zones rurales ou mal desservies, nous limitons davantage l’accessibilité des écoles d’infirmières aux étudiants potentiels.
Un autre problème qui contribue au goulot d’étranglement dans la formation en soins infirmiers est le manque de sites cliniques disponibles. Sans expérience pratique, les infirmières entrent sur le terrain sans une compréhension critique de ce qu’est l’exécution des codes et l’évaluation des patients. Les hypothèses ne peuvent pas remplacer le stress de la façon dont les décisions de vie et de mort se ressentent en temps réel. Sans davantage de postes d’apprentissage clinique disponibles, les programmes de soins infirmiers ne pourront pas augmenter le nombre de candidats qu’ils acceptent.
Obstacles financiers
Pour ceux qui sont acceptés dans les programmes de soins infirmiers, il y a autre chose à faire: le coût de la scolarité. Que vous essayiez d’obtenir une licence d’infirmière par le biais d’un programme d’associé, de baccalauréat ou de maîtrise, les coûts s’additionnent. Et en plus de tout cela, ceux qui poursuivent une spécialité doivent être prêts à consacrer des années à leur développement professionnel. Les IA qui poursuivent une spécialité en oncologie, par exemple, doivent non seulement obtenir le diplôme, mais elles doivent également investir des années de temps et d’argent dans des certifications du conseil d’administration et des heures de pratique clinique. Tout s’additionne.
Des subventions et des bourses comme le défi RN à BSN / MSN peuvent aider à supporter ce fardeau, mais malheureusement, il n’y en a tout simplement pas assez pour faire le tour. Le titre VIII de la Loi sur la santé et les services publics est un programme fédéral qui accorde des subventions aux infirmières travaillant dans des régions mal desservies.
Peter McMenamin, un ancien représentant de l’American Nurses Association, a déclaré à Healthline: « Il existe une corrélation directe entre le financement du titre VIII et les nouvelles infirmières. »L’article se poursuit pour discuter d’un projet de loi qui prolongerait le financement des subventions et des prêts jusqu’en 2020. Malheureusement, ce projet de loi a été présenté en 2015 et a été adopté par la Chambre des représentants, mais pas par le Sénat.
Un projet de loi similaire, H.R. 959, a été présenté à la Chambre le 10 février 2017 et prolongerait le financement fédéral jusqu’en 2022. Le projet de loi n’a pas encore été voté. S’il passe devant la Chambre et le Sénat, le financement fédéral sera prolongé et l’inscription aux programmes de soins infirmiers devrait connaître une légère hausse.
Alors que l’on croise les doigts pour la prolongation du financement, deux autres projets de loi risquent de saper une partie de l’amortissement financier pour les diplômés des écoles d’infirmières.
Le nouveau projet de loi sur les impôts doit encore être réconcilié entre les versions que la Chambre et le Sénat ont chacune adoptées, mais selon la façon dont la main du destin bascule, la remise de prêt de la fonction publique peut être éliminée. Si le plan de taxe d’habitation est respecté, les étudiants diplômés sont confrontés à des taux d’intérêt plus élevés et à l’élimination des déductions d’intérêts sur les prêts étudiants. L’aide aux frais de scolarité fournie par l’employeur deviendrait un avantage imposable, ce qui imposerait un fardeau supplémentaire aux employés qui souhaitent faire des études supérieures.
La loi PROSPER (Promouvoir des Opportunités réelles, la Réussite et la Prospérité Par la Réforme de l’éducation) a été proposée début décembre et n’a pas encore été votée, mais elle a de graves implications pour ceux qui ont des prêts étudiants. Plus particulièrement pour les infirmières, la remise des prêts de la fonction publique serait éliminée. Pour ceux qui ont une dette importante, la remise de prêt pourrait être la seule lumière au bout d’un tunnel de 10 ans. À l’avenir, les options de remboursement passeraient de huit plans distincts à deux, limitant considérablement les options des emprunteurs.
Obstacles en milieu de travail
Une partie du remboursement des prêts, surtout si une infirmière tente d’être admissible à une remise de prêt de la fonction publique, consiste à maintenir un emploi. Avec la pénurie de soins infirmiers, cela ne devrait pas sembler un problème. Cependant, bien qu’il puisse y avoir une pléthore de postes disponibles, cela ne signifie pas que tous les postes sont optimisés pour la rétention.
Certaines choses sont basiques: payer suffisamment les infirmières et s’assurer qu’elles ont les outils pour faire leur travail. Bien que de nombreux programmes offrent des primes à la signature et des salaires généreux pour augmenter l’embauche pendant la pénurie, les effets d’une diminution du personnel se font sentir dans les hôpitaux et les cliniques.
Moins d’infirmières signifie que celles qui sont employées subissent une charge de travail plus élevée et doivent souvent couvrir des quarts de travail ou faire des heures supplémentaires pour que les patients soient couverts. La combinaison d’une pression plus élevée et d’un nombre d’heures travaillées peut entraîner un épuisement professionnel du personnel, à la fois émotionnellement et physiquement.
La fatigue de la compassion peut affecter les aidants qui ne sont pas capables de prendre du temps pour eux-mêmes ou qui sont trop stressés dans leur environnement de travail. Un sommeil minimal dû à des quarts de travail supplémentaires, combiné à l’énergie émotionnelle nécessaire pour soigner d’autres patients, peut contribuer à l’épuisement professionnel et, par inadvertance, entraîner une baisse de la qualité des soins aux patients.
La qualité des soins aux patients est également influencée par l’expérience des infirmières — les vétérans chevronnés de la carrière seront plus calmes pendant les codes, comprendront mieux la procédure et auront une idée plus développée de ce dont les patients ont besoin. Alors que les infirmières expérimentées sont en mesure de transmettre certaines de ces connaissances, plus d’infirmières des baby-boomers prennent leur retraite que jamais.
L’enquête d’AMN Healthcare a révélé que 73% des infirmières âgées ont l’intention de prendre leur retraite au cours des 3 prochaines années. Cela laisse aux patients un personnel beaucoup plus jeune et moins expérimenté qui cherche du mentorat au fur et à mesure qu’ils se mettent les pieds sous eux. Le nombre élevé de départs à la retraite contribue non seulement à la pénurie de soins infirmiers, mais aussi au stress et aux conditions de travail des personnes qui restent sur le marché du travail. Ceux qui n’ont pas l’intention de prendre leur retraite immédiatement doivent faire face à la tâche ardue de mettre les nouvelles infirmières au courant de la façon dont les programmes individuels fonctionnent et de leur donner les trucs et astuces quotidiens pour réussir en tant qu’infirmière.
Bien qu’elles soient nouvelles dans le domaine, les infirmières peuvent changer de carrière en quelques années, invoquant l’intimidation en milieu de travail ou d’autres conditions stressantes comme raison. Dans certains cas, les infirmières sont confrontées à des dilemmes éthiques ou à des questions d’autonomie du praticien qui, selon elles, entravent leur capacité à traiter dans le meilleur intérêt de leurs patients — 75% des infirmières déclarent ne pas avoir assez d’autorité. Lorsque des situations comme celle-ci surviennent et ne sont pas traitées de manière satisfaisante, les infirmières peuvent quitter les programmes en se sentant incapables de remplir leurs fonctions.
Réduire la pénurie d’infirmières
Il y a beaucoup de travail à faire si les États-Unis veulent atténuer efficacement la pénurie d’infirmières. La politique, tant au niveau fédéral qu’au niveau institutionnel, devrait jouer un rôle important dans ce changement. Dans certains cas, des changements d’attitude ou d’attente peuvent être nécessaires. Quelles sont les tendances ?
Croissance des programmes
Principalement, les États-Unis doivent augmenter le nombre d’infirmières potentielles dans les programmes éducatifs, car cela aura une incidence directe sur le nombre d’infirmières disponibles pour entrer sur le marché du travail. On estime que d’ici 2025, la main-d’œuvre aura besoin de plus d’un demi-million de nouvelles infirmières, ce qui signifie que les programmes doivent offrir des ouvertures pour autant de candidats.
Les possibilités d’éducation ne feront que croître avec l’ajout de fonds et de professeurs, bien que le premier ait un impact sur le second. Les universités doivent réévaluer leurs programmes et voir où elles peuvent se permettre d’augmenter les salaires afin d’attirer des professeurs. Des incitations non monétaires, telles que l’accès aux ressources du campus ou les liens de publication, seront également nécessaires pour retenir les meilleurs enseignants.
Du point de vue fédéral, le gouvernement doit augmenter le financement du titre VIII et conserver la possibilité d’une Remise de prêt de la fonction publique. L’élimination de l’un ou l’autre programme entravera un effort déjà en difficulté et créera un déficit de praticien encore plus important. La mise à disposition de subventions et de financements à ceux des zones pauvres ou rurales créera un plus grand bassin de talents.
Formation pratique
Avant d’entrer sur le terrain, les infirmières ont besoin d’expérience pour prendre des décisions stressantes en temps réel. De nombreux hôpitaux d’enseignement et programmes d’éducation sanitaire se tournent vers la technologie pour obtenir des réponses. L’utilisation de mannequins de simulation, de programmes informatiques ou de situations de réalité virtuelle permet aux éducateurs de mettre les infirmières dans des situations contrôlées pour tester leurs connaissances sous pression.
La technologie de simulation peut être la meilleure réponse pour créer plus d’opportunités de formation sur le terrain de nouvelles infirmières sans prendre de temps ou d’énergie aux infirmières en exercice. Les situations virtuelles permettent aux infirmières de faire des erreurs sans l’environnement à enjeux élevés d’avoir la santé d’un patient entre leurs mains.
Dans la mesure du possible, la disponibilité des rotations cliniques doit augmenter. La formation pratique est essentielle pour les infirmières en devenir, et le nombre actuel de possibilités est beaucoup trop faible. Les établissements de soins devront mettre à jour les programmes pour permettre l’observation et l’enseignement.
Les infirmières expérimentées peuvent trouver que l’ajout d’observateurs constitue un obstacle à leurs tâches quotidiennes, mais tant qu’un plus grand nombre d’infirmières ne seront pas formées de manière pratique, il n’y aura pas d’infirmières plus compétentes et plus confortables qui viendront alléger la charge. En plus de demander aux infirmières expérimentées de consacrer encore plus de temps et d’énergie à leur profession, les établissements doivent améliorer la qualité de vie de leur personnel.
Amélioration de la qualité de vie
Bien que de nombreux articles rappellent aux infirmières comment faire face au stress et à la fatigue en utilisant des stratégies saines, des conseils comme « dormez suffisamment” et « faites des pauses au travail” peuvent être frustrants si les horaires ne le permettent pas. Plutôt que de demander aux infirmières de faire ce qui semble impossible dans leur situation, les employeurs doivent répondre aux besoins fondamentaux de leurs infirmières et écouter leurs commentaires.
Plusieurs programmes à travers le pays fournissent des exemples de cette façon de faire. Financés par des subventions, les programmes de soins infirmiers se tournent vers l’intérieur pour investir dans leurs infirmières et découvrir ce qui doit se passer pour réduire le roulement de personnel et garder le personnel plus heureux. Dans un cas, un programme a retenu 95% des infirmières responsables qui ont participé à un programme pour les aider à développer leurs propres ressources.
Une rémunération concurrentielle, des horaires flexibles et des ressources de formation abondantes aideront les programmes à retenir et à développer leur personnel infirmier, ainsi qu’à attirer de nouvelles recrues. À mesure que la rétention augmente, les établissements perdront moins d’argent grâce au roulement et pourront concentrer leurs ressources financières dans d’autres domaines qui doivent être améliorés.
Infirmières immigrantes
Comme solution temporaire, les États-Unis pourraient envisager d’embaucher des infirmières d’autres pays. Actuellement, les infirmières étrangères représentent environ 15% de la main-d’œuvre. Alors que les infirmières étrangères peuvent atténuer les douleurs de croissance à court terme, ce n’est qu’une solution temporaire — les États-Unis seront toujours responsables des révisions systémiques pour atténuer la situation en interne.
Les infirmières qui tentent de travailler aux États-Unis peuvent être frustrées par le processus de visa, car les visas H1-B peuvent être compliqués à obtenir. Travailler avec le gouvernement pour assurer le succès de leurs employés potentiels peut coûter du temps et de l’argent aux installations. Pendant ce temps, les immigrants peuvent choisir de s’installer dans un autre pays avec un processus plus simple.
Une fois mis au travail, les hôpitaux américains doivent encore faire face à des problèmes de qualité de vie et de rétention parmi leurs employés étrangers. De nombreuses infirmières sont toujours mécontentes des conditions de travail aux États-Unis et tenteront de partir avant la fin de leur contrat.
Dans l’avenir
Clairement, ni le blâme ni le fardeau de la réparation ne se trouvent en un seul endroit. Afin de lutter contre les effets de la pénurie de soins infirmiers aux États-Unis, les établissements de santé devront travailler avec les nouveaux arrivants et les infirmières chevronnées pour développer des solutions de formation efficaces. Combiné aux mesures et au financement gouvernementaux de soutien, l’avenir des soins aux patients fait face à un taux de mortalité réduit et à une main-d’œuvre plus heureuse.
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